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courses 2007


Grand raid du Ventoux 2007

 

 

 

Grand Raid des Dentelles et ventoux 2007 

samedi 12 mai 2007

Date : le 12 mai 2007 à 4h30

Lieu : Gigondas (Vaucluse)

Partants : 150 ; arrivants 71

109 km, 4800m de dénivelé positif. 39° au soleil.

Classement : 5ème. 2ème vétéran.

Temps : 15h12'.

Quand on a presque trop chaud en short court sur la ligne à 4H30, on peux s’attendre au pire en degré Fahrenheit.
Quand au km4 on voit la sulfateuse vaporiser sur les vignes, on peut raisonnablement compter sur un mistral inexistant.
L’organisation nous a promis une petite rallonge de 3 km et « quelques centaines de mètres de dénivelé… » pour éviter du bitume. La suite nous prouvera que la réputation d’exagération grossissante des provençaux est sans fondement car, en fait, c'est 9km et 800m de dév+ à se coltiner en plus soit : 1h30 de rab.

 

 Donc le départ, le col du Cayron, la sulfateuse en pleine nuit éclairée juste par nos "frontales". Ca monte pas mal mais on est frais et on ne voit rien avec la nuit....
Le Lac du Paty est là, km17. Traversée du pont et petite montée raide et courte avant de couper la route Malaucène-Bédoin, et d’apprécier la plaine du Comtat Venaissin, le Lubéron, le plateau d’Albion.
Et déjà le géant à portée de main. "Incroyable cette différence de point de vue entre les pieds et les mains…"J'ai hâte de commencer cette montée de la mort.

 Arrive le ravito du début de la combe de Curnier qui signe le début de la montée du Ventoux. Le décor rappelle l’ambiance des aventuriers de l’arche perdue. Des passages très étroits à travers les roches, de la verdure et de la grosse caillasse au sol. C’est peut-être l’endroit dont on se souvient quand on a oublié le reste.
Mais on se souvient aussi pas mal de la portion qui nous ramène 200mètres plus bas, pour rejoindre la combe de Fiole, alors qu’on pensait avoir bientôt fait la moitié des 1500m de dénivelés..."Allez, encore 1000m et je suis en haut".
Elle monte très progressivement mais assez puissamment cette combe de fiole. Au bout c’est le début de la lune. Le vent nous rafraîchit, la pente se fait plus douce au milieu des cailloux. Je vois le sommet si prêt et pourtant si loin à la fois. Enfin j'arrive en haut  des 1912 mètres.Il est 10h30. J'ai fait 42 km, il m'en reste 65.

 Je ne m'attarde pas car il fait froid, je prend une soupe au ravito, supporte bien mon coupe vent, et repart pour une descente infernale. 20 bornes très longues et très techniques qui demandent beaucoup de concentration.

Arrivé en bas, je vois un village perché dans la montagne. C'est Brantes là où je dois aller. Pour cela c'est 2 km de montée très raide (après une telle descente) qui m'attend et qui m'épuise. Au village, nouveau ravito, fin de la course des 60km pour certains et là me traverse l'envie d'arrêter. Je m'assois, récupère, et me reprend très vite, je décide de continuer et repart aussitôt pour ne pas changer d'avis. Ce sera la seule fois où cette idée me traversera l'esprit.

 Le tronçon suivant est très difficile. 30 km au lieu de 21 annoncé. C'est la nouveauté de cette année annoncée par les organisateurs 1 semaine avant l'épreuve.

Là c'est alternance de grosse grimpette à 4 pattes et grosses descentes technique en suivant le Toulourenc (rivière du Ventoux que je connais pour l'avoir remontée en balade avec les enfants plusieurs fois sur ........3 ou 4 km l'été) avec un balisage approximatif ou pas mal de monde va se tromper d'itinéraire. Il fait une chaleur accablante. J'ai mal aux jambes mais je tiens. Un concurrent me rattrape, ce n'est pas grave.

 J'arrive à Malaucène avec 15' de retard sur mon temps prévu à l'avance mais c'était pour 80 km alors que j'en suis à quasi 90. Je suis 6ème, je vois le 5ème repartir du ravitaillement. Je suis en très bonne santé d'autant que m'attendent là mon cousin et ma cousine (ça aide d'être de la région {par alliance}). Je repars très vite et rattrape aussi vite le 4ème et le 5ème. C'est à ce moment que l'on se trompe d'itinéraire. Résultat : une boucle d'au moins 2 km en sup pour retrouver la bonne route. Je prends un grand coup au moral et laisse filer les 2 autres. Je me reprend grâce à mes accompagnateurs mais chaque montée est pénible et dieu sait s'il y en a...J'ai mal partout, les crampes me bloquent les cuisses, je me tords  la cheville..."qu'est-ce que je fais là ?". Mais cousins essayent de me remonter le moral en me disant que se ne sont que de tout petits faux-plat mais je vois bien que ça monte et que c'est long. Ils me disent qu'il ne reste plus que 15 km mais ça fait 3 bornes qu'ils me parlent de 15 bornes!! Je recule ou quoi ? Et cette montée de St-Amant très raide et très longue. Je re-rattrape le 5ème qui est au plus mal. La descente termine de me détruire les jambes, c'est tout droit dans les racines, Le 6ème me reprend et me dépasse.

 A 10 bornes de la fin,  grâce aux pastilles (de sucre) et  du sacrifice de leur eau de mes cousins je vais mieux. Quand la tête va ...tout va. Là, je ne lâche plus. Je fini dans les descentes à plus de 12 km/h et les montées se font aussi plus facilement.

 A 3 km de l'arrivée, plus rien ne m'arrête, même pas les crampes qui envahissent maintenant mon mollet gauche suite au rattrapage d'une chute. Je double une nouvelle fois mon adversaire préféré qui est en train de vomir sur le bord du chemin. Je ne le calcule même pas ("il finira forcément si prêt du but"). Il ne reste que de la descente ou presque, je jette un coup d'oeil au loin pour voir ce Ventoux qui me parait à ...100 km et je me dis "j'ai réussi", je suis heureux. Je pense à ma femme et mes enfants. J'apprécie ces dernières minutes.

 A l'arrivée, je fini donc 5ème à 10 mn de la 4ème place et 2 mn devant le courageux 6ème.

 Le premier est arrivé avec 2h10 d'avance sur le 2ème et 2h45' sur moi.

 Ma tension est à 7. Après un peu de repos et un bon massage, je pourrais repartir presque comme si de rien n'était...

 Merci à Thierry et Agnès pour avoir supporté 3h durant ma mauvaise humeur due à ma fatigue bien sûr....

 Merci à mon club : "CSA RATHELOT 80" sans qui je ne pourrais entreprendre toutes mes folies.

 

 

 


24/11/2009
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Trail des cerces 2007

 

Trail des cerces

dimanche 8 juillet 2007

Dis : 55km
Dev+ : 2700 m
Temps : 7h31 (objectif : 9h)
Place :  142ème / env 600 

 
Certes, je n'étais pas au top (sûrement dû à l'altitude ou à ma récup post-Ventoux), mais c'est une très jolie course et en plus pas facile-facile. 

Le départ à 1500m commence en queue de peloton (encore dû à la galanterie de Gak le copain qui m'accompagne) et nous remontons la longue marée humaine sur une pente douce durant une bonne heure et quasi 10km. Le temps est ensoleillé mais nous remarquons que sur la montée du galibier qui suit, ça se gâte pas mal. Ca monte de plus en plus et nous continuons à gratter des places jusqu'au sommet du col au 18ème km en 2h20mn. Il fait très mauvais à 2675m (froid, pluie..), on ne prend pas le temps de sortir le coupe vent mais Gak prend tout de même 2 photos.Je ne m'attarde pas et attaque une descente dangereuse et étroite. En 3mn Gak m'a déjà rejoint, dépassé et déboule la pente comme un fou. Je le suis pour ne pas me faire ridiculiser.
Après le premier ravito, une grosse montée très pentue s'offre à nous, Gak arrive à me suivre alors que je n'amuse pas le terrain et là encore, comme tout au long de la course, personne ne nous double contrairement à nous. Tout au long du parcours, une femme de type asiatique arrivera à nous suivre et même à nous dépasser à moult reprises, pour finir à 20 sec. derrière au final. Chapeau à elle car ce petit bout de femme nous a "interpellé".
On arrive ensuite vers le 36ème au sommet de la deuxième difficulté sous le soleil et là un superbe lac nous acceuille, le temps de se faire prendre en photo par une gentille concurente, et c'est reparti pour une descente à la Gak.
A partir de là, je vous avouerais que pas mal de choses m'ont échappées, je suivais les pieds de Gérald avec un gros mal de tête. Je me souviens d'une superbe descente avant le dernier ravito à 11 bornes de la fin, Gak se lache évidemment, moi, je suis à distance. La semelle droite de mes trails n'a pas tenue, vivement mes INOV 8. Dans cette descente, on a dû gagner encore une bonne dizaine de places vite reperdue car Gérald, en minutieux gestionnaire, a (à mon goût) pris un peu trop de temps.
Le final est assez sympa, sans difficulté majeure. Montée douce pendant 3 km puis ensuite descente vers l'arrivée super jolie dans la verdure, la forêt, sans cailloux, assez raide tout de même mais impossible de se faire mal. Bien sûr, Gak est largement devant, a doubler encore 5 trailers. Je le rattrape à 500m de la ligne où nous finissons main dans la main flanqués de notre tee shirt X-trem (qui a fait sensation) en 7h31.
Je suis très fier de mon compagnon qui , pour une fois, a couru à son niveau. Il sait maintenant qu'il a un gros potentiel.


24/11/2009
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Grand Raid de la Réunion 2007

 

 

 

La Diagonale des Fous 2007

vendredi 19 octobre 2007

 Dis : 152km
Dev+ : 9250 m 
Objectif : 32h Temps : 33h33mn8s
Place :  79ème/2400  33ème vétéran

  

- Dites « 33 » !

 - « 33 » docteur.

 33 va devenir mon nombre fétiche : 33h33mn et une 33ème place au classement vétérans, je ne pouvais pas faire mieux.

 

 Départ prévu le vendredi 19 octobre à 00h00. Avec mes deux copains d'équipe, Ulrich et Jean-Pascal, nous partons de Saint Paul à 19h00 pour arriver à Cap méchant vers 21h00.         Grâce à notre passe-partout nous stationnons notre véhicule juste devant le contrôle  d'entrée du stade. Après avoir mangé au resto avec l'organisation, nous nous préparons tranquillement alors que la queue commence à grossir devant le poste de contrôle.

Notre organisation a l'air nickel jusque là. On a même réussi à avoir une assistance réservée aux gendarmes avec kinés etc… à Mare à Boue, Cilaos et Deux bras. Pas d'attente en perspective pour récupérer son sac d'assistance et pour se faire masser.

 

 On attend donc le départ assis tranquillement dans les premiers rangs du départ, non loin des « cadors ».

 Après quelques consignes de l'organisation, le départ est donné avec 5 secondes d'avance. Ca part très vite et au premier virage, je me rends compte que mes pieds ne touchent plus le sol. Je suis soulevé par la foule qui me presse de partout. Je cherche mes deux coéquipiers pour poursuivre ensemble, nous faisons les 5 premiers km à 12 /13 km/h, ça va vraiment vite au début. Pour moi, ça roule doucement, je me sens dans un bon jour. Arrive ensuite 11km de montée sur un chemin large et très praticable où l'on peut continuer à courir. J-Pascal nous dit que ça va trop vite pour lui. Nous ralentissons et essayons de lui faire comprendre que nous sommes à 7 km/h, que nous sommes lents et qu'il faut absolument courir avant le début de la montée vers Foc-Foc pour éviter le bouchon du goulet.

 On commence la montée tous les trois (on vise un super classement par équipe) mais dès le début je m'aperçois  que je suis « au dessus » et que je dois partir devant. En plus Ulrich a des maux de ventre depuis le départ. Il n'est pas au top. Je franchie donc cette première difficulté sans forcer, ça monte dur, j'ai de super jambes, je double quelques concurrents, quand le profil le permet, sur ce long serpent très étroit.

 J'arrive au km 24 à Foc-Foc au bout de 4h45 de course (5km/h de moyenne). Tout va bien. Je me ravitaille, annonce à un secouriste qu'un coureur a la jambe cassée 1h30 plus bas. Au moment de repartir, je croise Ulrich qui arrive, il prend un « smecta » pour son ventre et attend JP qui est encore derrière. Je repars. Au 31ème km, à la route du volcan et au 2ème ravito, je vois Benoît Laval en polaire au niveau des spectateurs, il m'annonce qu'il va certainement abandonner. Je recroise Ulrich pour la dernière fois car je lui dis que je fais ma course à mon rythme et que je ne vais plus les attendre. On se retrouvera peut-être plus loin. C'est OK pour lui.

 Le jour se lève. Un soleil rouge apparaît sur le volcan. C'est MAGNIFIQUE. Je cours le long de la plaine des sables et entame mon long périple jusqu'à Mare à Boue (km : 54.4). Quelques montées, descentes, passages de champs, de fils barbelés via les échelles à barreaux métalliques. Mon tibia droit se souvient de l'un d'eux. Mon pied a glissé et à ce moment j'ai cru que ma course était finie avec une jambe cassée en prime. Alexandra Rousset sera la seule à se soucier de mon état. Plus de peur que de mal. Juste une grosse douleur et une grosse « lardasse » en souvenir.

 A Mare à Boue, je me fais masser vite fait par un gendarme et me fait soigner le tibia. Je me reconditionne et repars plus frais qu'à mon arrivée où les quelques km de bitume et le vent de face m'avaient un peu entamé.

 La montée de Kerveguen arrive vite encore 800m de deniv+ en plus. On en est à 60km au sommet et quasi 4000m de dev+. Puis une grosse descente inédite de 7 km très physique, très technique. Tous les anciens regrettent la descente habituelle de Kerveguen réputée déjà très dure.

 J'arrive à Cilaos, à la mi-course, à 12h30. Mon assistance se trouve 500m après le pointage officiel, dans le village. C'est un gîte, on ne peut pas le louper. Et bien moi je l'ai raté. Il était en fait à 200m du point de contrôle. Là, grand moment de solitude. Je n'ai pas le courage de retourner au ravito de l'organisation. Je n'ai quasiment plus d'eau, je ne peux pas me changer, encore moins prendre une douche ou me faire masser. Je n'ai pas d'eau, pas de gel, pas de poudre. Je suis fatigué, j'ai envie de pleurer. Que faire ? Abandonner ? Trop facile. Je décide de repartir, de monter Bras rouge (5.4km et 900m dev+) au courage et je verrai mon état au ravito. En plein soleil, la montée est difficile mais pas cassante. J'ai soif, j'avale ma salive pour avoir la sensation d'eau dans la bouche. Au ravitaillement, je bois et mange, je recharge mon kamel. Là, je reconnais la famille Kayser que j'avais doublée à mare à boue et qui m'a sûrement redoublé à Cilaos où ils ont fait un arrêt éclair. L'un d'eux décide d'arrêter là. Il ne reste que Simone et son mari.

 Je repars avec le couple pour la montée du col du Taïbit (6km et 1600m dev+). Cumulée à Bras Rouge, cette montée est énorme et très difficile. 11 km en 4h45. Une horreur.

 Toute l'après midi sera une succession de montagnes russes. Je passe tous ces km avec le couple Kayser. Simone en tête dans les montées et son mari ouvre la route dans les descentes. Il connait le parcours par cœur et m'informe à l'avance de tout ce qui nous attend en m'indiquant le dénivelé au mètre près.

 La nuit tombe à La Nouvelle (km :95.6 ; 6600m dev+). Au ravito, un infirmier sympa me propose un massage (non réglementaire) que j'accepte volontiers. Cela me fait un bien fou ; je repars en forme et rattrape le couple Luxembourgeois dans la montée du col de fourche où je constate que Simone a un coup de pompe.

 A la sortie de Mafate  au départ du sentier scout (km 104), on arrive ensemble à un ravito. Mr Kayser est malade. Simone l'accompagne jusque sur un lit où il s'allonge et se couvre avec sa couverture de survie. Je les laisse tous les deux ici et reprend mon chemin de croix. Merci à eux deux pour ces 9h passées à leurs cotés. Ils m'ont donné beaucoup de courage et ont imprimé un rythme que je n'aurais pu tenir seul.

 Tout se passe normalement jusqu'au dernier ravito perso à Deux Bras (km 121.5 et 7500m dev+). Là j'ai 15mn pour me faire masser (2 kinés se chargent de mes jambes), pour manger (une gendarmette me prépare des pâtes, recharge mon kamel). Je change mon tee shirt, mes chaussettes et je constate que mes pieds sont complètement lézardés au niveau de la voûte plantaire. Chaque impact au sol me fait mal.

 Je suis dans le tempo. Je remercie mes soigneurs et enchaîne la difficulté suivante : un passage de guet. Je glisse sur une pierre et me retrouve allongé dans la rivière, les pieds (qui étaient pour la première fois secs depuis 5 mn) trempés, mon coupe vent trempé aussi, bref : il est 3h du mat, il fait 9° C et je viens de prendre une douche !! Ce n'est pas ça qui va me faire arrêter. Je rejoins quelques copains de galère de l'autre coté du guet où tous ont chuté. Nous perdons le fil du parcours mais heureusement un local connait le coin et nous remet sur le bon chemin (15mn de perdu).

Là, grosse montée de 7 km et 900m dev+ sur Dos d'Ane. Je monte plus vite que les autres et arrive dans le village alors que le jour se lève. Je suis seul. Le village est désert. On fait quelques lacets montants dans ce village jusqu'au stade de foot. Ravito éclair après 128.5km et 8400m dev+.

 Encore une belle montée jusqu'au Piton Bâtard pour arriver jusqu'au 9000m dev+.

 Les 15 derniers km seront difficiles mentalement. Le soleil tape très fort dès 7h du mat où il fait déjà 30°C. Pour moi, les 12 derniers km sont en descente. Je me suis bien trompé. C'est bourré de montées à escaliers très éprouvantes. Lorsque je demande à un spectateur si c'est la dernière, il me dit qu'il n'en reste plus qu'une. A croire que certaines montées ne sont pas assez pentues pour être cataloguées comme telles. 7 km en 1h15 et les 5 derniers en 45mn. 5 km de descente pour finir, très technique dans des ravines où il faut sauter de pierre en pierre. On voit le stade en bas mais j'ai toujours l'impression d'être en haut de la montagne, de faire du « sur place ». Tiens ! Encore une grimpette ! Tiens ! Une ravine !

 Enfin le dernier km, le plaisir. Quelques larmes veulent rafraîchir mes joues mais je les retiens car je vois mes deux camarades d'équipes à quelques mètres de ma ligne dans le stade de la redoute. Ulrich a une caméra dans la main. Alors, je me reprends. J'embrasse mon alliance pour remercier Isabelle de me permettre d'accomplir toutes mes folies. Je tombe dans les bras de mes amis. Je pense à mes enfants que j'aime. Je suis heureux, il est 9h33mn, on est samedi. J'ai réussi. Je suis comblé.

 

 Après quelques jours de recul, je peux dire que ma préparation fût excellente. Je n'ai pas atteint mes limites. Je n'ai pas souffert. A aucun moment je n'ai eu mal aux jambes ou aux genoux. J'ai acquis beaucoup d'expérience grâce à cette course. On peut faire ce genre de course à « l'eau claire » (sans poudre, sans gels, sans barres) qu'avec les ravitos de l'organisation.

 

 Je remercie, bien sûr, ma famille, mes sponsors (Décathlon Nanterre, Asics, et surtout RATHELOT GARDE REPUBLICAINE, sans oublier Challenge 92) et mes amis.

 

                               

 

 

 

 


24/11/2009
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